Le chatîment
Étape 4
Le châtiment
texte série C
Modalités de la peine et criminologie
Lorsqu’on inflige une peine, il faut qu’elle soit justifée, mais pour que la peine ait un impact ou soit efficace comment faut-il faire ? D’après Aristote, la peine attribuée au criminel doit corriger la souffrance qu’elle a causée, mais aussi son injustice. La peine du criminel nécessite toujours d’être plus haute que celle qu’il a infligé à la victime sinon ce serait injuste selon le principe de proportionnalité. Puisque c’est le criminel qui a commit une injustice, cela signifie qu’il est doublement injuste. Ce principe de proportionnalité fut un échec et fut remplacé par la conception de contreimpunité, inventé par la CCDP. Cette conception cherchait à faire comprendre à la société qu’il est impossible d’enfreindre la loi sans être puni en retour. Par exemple, lorsqu’on instaure une nouvelle loi, il faut être certain qu’elle sera appliquée sinon elle ne possède aucune utilité. Quand il y a une récente loi établit, il faut s’assurer qu’il y ait suffisamment d’activités policières qui surveillent cette loi de près pour que la société l’ait encré en tête et qu’elle devienne comme l’un de leurs principes. Plus la loi est intégrée dans le “surmoi”,concept fondé par Freud, plus elle devient respectée. Dès notre enfance, nous apprenons ces lois par nos parents comme un principe de vie, c’est cette éducation qui fera de nous de bons citoyens. Le pire danger pour un État serait de multiplier des lois qui ne serait pas respectées. Dans la société on pourrait retrouver 5 à 10% d’individus criminels. Le système punitif n’est pas là seulement pour ce pourcentage de criminel, mais il est là aussi pour maintenir la population en entière ordonnée et maintenir le “ça” sage.
Le cadre normatif et son éclatement
Parfois, il peut arriver que le code de référence soit non fonctionnel, ce qui était le cas pour les policiers lors de la crise d’Oka. Ils ont essayé de contrôler une