le chien de baskerville
Le Surréalisme (1924-1969)
Le surréalisme touche aussi bien la littérature, la peinture que le cinéma et développe une nouvelle approche de l’art. Ce mouvement artistique s’est développé autour du sentiment de révolte qui caractérise les années 20.
Max Ernst, Au Rendez-vous des amis, (1923-1924)
Le rêve, l’imagination, la folie et l’inconscient de chacun deviennent le centre de la réflexion artistique.
André Breton, Paul Eluard, Max Ernst, Man Ray, ou
Giorgio de Chirico sont considérés comme des figures emblématiques de cette période.
Un mouvement d’essence littéraire
Dans le prolongement du dadaïsme, le surréalisme prend son essor en 1924 avec la publication du Manifeste du
Surréalisme d’André Breton.
L’auteur présente son ouvrage comme un pamphlet politique et définit le surréalisme comme un "automatisme psychique pur", une tentative de transfiguration de la vie par la magie poétique.
Le nom "surréalisme" est choisi pour rendre hommage à un poème de Guillaume Apollinaire, qui définissait ce néologisme comme "ce qui se situe au-delà du réel".
Luis Bunuel, Un Chien andalou, (1929)
De nouvelles approches de l’écriture
A l’origine, le surréalisme se proclamait comme un état d’esprit nouveau, un outil expérimental du monde: l’écriture automatique est l’une des nouvelles approches artistique créée à cette époque, au même titre que l’utilisation inédite du collage en peinture.
Le cadavre exquis est aujourd’hui considéré comme l’emblème de l’expérimentation esthétique des surréalistes. Le jeu consiste à faire composer une phrase ou un dessin par plusieurs personnes successives sans qu’elles ne puissent tenir compte de l’apport précédent. Progressivement, le surréalisme s’interroge sur la définition du réel et cherche à l’approfondir, c'est-à-dire à prendre une "conscience toujours plus passionnée du monde sensible" (Breton). Ses plus grands défenseurs préconisent la révolte absolue,