LE CHIFFRAGE DES MESSAGES CODES
La cryptographie (ou Chiffrement) est née, d'après les dires de Plutarque, au cinquième siècle avant notre ère. Les premiers utilisateurs de la stéganographie, les Spartiates, utilisaient deux scytales : des bâtons de même longueur et de même diamètre auxquels on enroulait le message enroulé en spires jointives et écrit sur un papyrus. Une autre méthode de l'antiquité fut celle d'Enée le tacticien qui, dans son message, remplaçait les voyelles par un nombre de points correspondant au code a,e,i,o,u,y. Ainsi, le message "Histoire du Chiffrement" devenait "h...st....r.. d..... Ch...ffr..m..nt" (A l'époque on écrivait des points minuscules).
Code de César
En 58 avant notre ère, Jules César, pour communiquer avec ses généraux, utilisait une technique de chiffrement assez simple. Cette technique consistait en un décalage circulaire de trois lettres par rapport à l'alphabet normal. De nos jours, cette technique est très peu utilisée du fait de sa simplicité à déchiffrer. Ainsi le message "Envahissez la ville d'Alésia" devenait "Bksdefvvbw id sfoob a' Xibpfx" ce qui était à l'époque indéchiffrable par les généraux ennemis. Ce code a pourtant été rapidement cassé à l'aide de la logique.
Le ROT 13
Le ROT 13 utilise un codage très simple, semblable au code de César, du fait de l'utilisation d'un nombre de caractères restreint (26 lettres de l'alphabet). En voici le codage :
Soit Nc le numéro du caractère choisi (compris entre 1 et 26) et X celui du caractère codé. On a alors 2 cas possibles :
Si Nc13 alors X=Nc+13-26
La fonction qui à Nc associe Nc', le reste de la division euclidienne de Nc+12 par 26 est appelée Modulo. En langage informatique on note ici cette fonction modulo : X=(Nc+12)%26+1
Le fait que le même algorithme soit appliqué aux données pour le chiffrement et le déchiffrement, et sa simplicité (relative), nous a encouragé à le choisir comme chiffrement pour notre Chiffreur Mini-Din à protocole PS/2.
Exemple : Le