Le chocolat
A l’origine le mot chocolat vient de l’aztèque « xocoati ». c’est sous forme de boisson très épicée, préparée à partir de fèves de cacao grillées, additionnées de poivre, de piment, de vanille, parfois aussi de miel et de fleurs séchées qu’il fut découvert au Mexique. Il était servi à la fin de repas dans des tasses d’or. Il fut introduit en Europe par les espagnoles en 1524, qui en firent un monopole d’état. Mais, le mélange, amer, aigre, pour les Espagnols n’est pas très heureux. Pourtant, un siècle plus tard, le chocolat est né, grâce à une idée merveilleuse : l’adjonction de sucre. Au XVIIe siècle, devenu boisson, il remporta un véritable succès en Europe. La tablette, elle, fut inventée au XIXe siècle.
Tout commence sur un arbre cultivé principalement en Amérique latine et en Afrique, le cacaoyer[1] et son fruit jaune ou brun rougeâtre appelé « cabosse [2]» qui contient des graines[3] ressemblant à des amendes qui, après fermentation et séchage donneront les fèves de cacao. Les fèves extraites des cabosses de cacaoyer peuvent être classées comme le sont les grands crus. Selon leur origine (Equateur, Côte d’Ivoire, Ghana…) elles ont des goûts et des saveurs différentes. Tout l’art du chocolatier réside (en dehors de la technique de fabrication) dans le choix et le mélange des fèves.
Noir, au lait, aux noisettes : le chocolat revient régulièrement sur le devant de la scène, à chaque fête, chaque commémoration, chaque anniversaire. On le croque à pleines dents, on le boit comme du petit lait. Synonyme de plaisir, il fallait bien un jour ou l’autre que certains rabat-joie lui rajoute des défauts et non des moindres : le chocolat fait grossir, donne des boutons, du