Le cid, corneille, figures de styles
Il exprime ainsi ses sentiments tels qu’il les voit et les ressent.
De plus, l’emploi du champ lexical de l’affectivité souligne l’appartenance de ce texte au registre lyrique. ‘amour(v12), maîtresse(v13), cœur(v14), flamme(v15)’ Ainsi, les sentiments de Rodrigue sont mis en relief. On peut également souligner l’emploi du vocabulaire galant et des métaphores précieuses : ‘mon feu(v7), ma flamme(v15)
Il associe Chimène, sa bien-aimée au feu, l’utilisation de ce vocabulaire peut être associé au lyrisme. De plus, l’emploi de la 1ère personne du singulier qui est typique du registre lyrique est important dans ce texte : ‘Je demeure(v5), mon âme(v5), me tue(v6), mon feu(v7)..
Le jeu nous révèle l’importance des sentiments de Rodrigue, il cherche à nous les faire partager à l’aide de ce pronom personnel. L’emploi de cette personne insiste sur son état émotionnel, cela fait mieux ressortir les sentiments. D’ai, ce pronom est typique du registre lyrique. Mais encore, l’apparition d’un jeu de structure, le chiasme : ‘En cet affront mon père est l’offensé, Et l’offenseur le père de Chimène !’ (v9,10)
Dans ce chiasme, la similitude des structures de la syntaxe fait apparaître un jeu de sonorité, on peut également citer le point d’exclamation présent à la fin de ce chiasme, il traduit la stupéfaction et l’état désemparé de Rodrigue, cette marque de subjectivité suggère les sentiments du locuteur. Egalement, la présence d’interjections peut être associée au registre lyrique : ‘Ô(v8), Ô(v18)’
A l’aide de ces interjections, Rodrigue pousse un cri de désespoir, cela renforce l’expression des sentiments qu’il veut nous faire partager. Enfin la disposition du texte, sous forme de