Le classicisme
Ce courant prône l’imitation des Anciens et le respect de certaines règles de vraisemblance et de bienséance.
Dans le domaine de l’écriture, le classicisme se base essentiellement sur l’usage de la raison à tel point qu’il fut influencé par le rationalisme de Descartes.
Or, les adeptes de la tendance classique sont loin d’être rationnels, ils s’appuient plutôt sur une passion violente distinguée dans la plus part de leurs œuvres. En se sens, le classicisme a tendance à soumettre au crible de la raison tout ce qui ne parait pas raisonnable.
C’est de cette théorie dont s’inspireront plus tard les philosophes du Siècle des Lumières.
Le classicisme à travers sa recherche de ce qui est simple et naturel, se heurte à la tendance baroque. Ses principaux admirateurs furent les auteurs du XXème siècle à savoir : Valéry, Ponge, André Gide et Albert Camus.
Ces derniers fondent leurs œuvres sur les règles de vraisemblance et de bienséance. En effet, depuis le XVIIème siècle, les écrivains classiques accordent une importance capitale à ces deux règles.
La vraisemblance fait état de ce qui peut paraître vrai. C’est-à-dire que les œuvres issues du classicisme ne doivent pas se baser sur la vérité mais sur ce que l’opinion considère comme possible ou relevant de l’éthique, des rapports sociaux et du niveau de langue.
Selon le classicisme, l’opinion peut croire à une théorie et changer de comportement en conséquence si, les idées véhiculées par cette théorie relèvent de la morale ou de ce qui touche.
Et, l’idéal moral ou les qualités prônées par ce mouvement littéraire sont la politesse, l’humilité, le respect des normes et valeurs, la sociabilité, la culture, la raison et la