Le clézio
Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal (1963). Jusqu’au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du Nouveau Roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, Le Clézio publie des romans qui font une large part à l’onirisme et au mythe (Désert et Le Chercheur d’or), ainsi que des livres à dominante plus personnelle4, autobiographique ou familiale (L’Africain). Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages de fiction (romans, contes, nouvelles) et d’essais.
Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 2008, en tant qu’« écrivain de nouveaux départs5, de l’aventure poétique et de l’extase sensuelle, explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante6. »
Jean-Marie Gustave Le Clézio
Tout d’abord si les membres de l’académie Nobel ont distingué J.M.G Le Clézio , c’est, parce qu’l a su bâtir une œuvre qui ne se contente pas de reproduire les forme connues et convenues qui ont précédé son entrée dans le champ littéraire contemporain. A ce titre ils ont reconnu en lui « écrivain de la rupture ».Le jugement se justifie à plusieurs égards .
Pour prolonger le portrait de l’écrivain, on n’hésitera pas à souligner combien il s’est engagé dans une véritable « aventure poétique » à laquelle « l’extase sensuelle » qui traverse son œuvre est totalement partie prenante.
C’est précisément l’écrivain visionnaire que l’Académie Nobel a souhaité récompenser lorsqu’elle le qualifie comme « l’explorateur d’une humanité au-delà et en dessous de la civilisation régnante