Le coaching individuel
Il se présente sous la forme d’une série d’entretiens, soit en moyenne dix à vingt séances, parfois beaucoup plus dans le cadre d’un coaching de maintenance.
La fréquence est d’une à deux séances par mois, de une ou deux heures. Pratiqué en face à face, il repose, en premier lieu sur la définition d’un contrat entre le coach et le coaché.
Dans sa visée, le coaching individuel est aujourd’hui divisé en deux grandes tendances :
➢ L’une qu’on qualifierai de « gestionnaire », où dans le cadre d’objectifs professionnels prime la recherche d’efficacité et de performance, vise le développement du potentiel et du savoir-faire. L’objectif étant de rendre le sujet mieux adapté aux dimensions de son poste de travail, voire au profil tel qu’il est défini par la hiérarchie. ➢ L’autre propose de donner la priorité au sujet en tenant compte, avant tout, de ses attentes et de ses besoins. L’hypothèse est qu’à travers le processus de coaching, le coaché clarifie ses propres objectifs et s’engage dans l’action. Le coach, par son questionnement, invite le sujet à se centrer sur ses priorités et à être conscient de ses choix.
De manière plus générale, le coaching individuel comprend le coaching au service de l’entreprise et le coaching au service du sujet.
❖ le coaching au service de l’entreprise
force est de constater que la visée « gestionnaire » est rassurante pour les dirigeants, voire pour le sujet lui même. Elle est fondée sur une méthodologie connue et éprouvée : fixer des objectifs, au sens classique, c’est à dire observables et mesurables. A l’issue du coaching, le sujet doit avoir acquis telle compétence, modifié ou appris tels comportements. L’utilité du coaching est reconnue par le fait qu’il répond aux exigences de performances, de productivité et de rentabilité.
❖ le coaching au service du sujet
celle ci consiste à donner la priorité aux besoins du sujet à travers la triple obligation qui fonde