Le comique dans gargantua
Le rire tient une place tout à fait majeure dans le livre et le projet de Rabelais (l'écrivain lui même l'indique, dans le cas d'une adresse au lecteur en une dizaine de vers). « Il vaut mieux écrire du rire que des larmes parce que le rire est le propre de l'homme ». Le rire va libérer l'homme ; « Vivez joyeux » et produire une distance qui soit assez suffisante pour percevoir l'ambigüité du monde. Le rire est un facteur qui accroît la possibilité que le monde soit mieux compris.
Si le comique n'existait pas, la bataille menée par Frère Jean serait une véritable boucherie, de même que la saleté de Gargantua.
I- La scatologie et le grotesque
II- Le burlesque et l'héroï-comique
III- L'exagération et l'accumulation
IV- Les jeux de mots
V- Le rire comme vision du monde
Extrait du document
Le personnage Janotus de Bragmardo n'a pas les préoccupations d'un théologien, mais d'un marchand rusé. Il est sale, prononce un discours creux et pédant. Il faut se moquer du personnage, ne serait ce qu'à travers son nom (forte allusion au mot Braquemard).
Il s'agit pour Rabelais de rabaisser les Théologiens de la Sorbonne qui sont encore ancrés dans le monde médiéval.
La guerre picrocholine (guerre stupide pour quelques galettes de froment) est une parodie des romans de chevalerie.
Frère jean va se livrer à un affreux carnage qui n'est pas du tout en accord avec la foi, puisqu'il fait égorger les survivants de la guerre, après les avoir fait se