le comique ne ser-il qu'à faire rire
1) Ici, nous sont représentées trois périodes littéraires bien distinctes. Chacune apportant aux auteurs de l’époque diverses règles, contraintes mais surtout possibilités d’écriture. Le premier texte est une scène issue de l’acte II de l’œuvre de Molière, Le Bourgeois gentilhomme paru en 1670. Cette pièce se situe à l’apogée de la période littéraire dite « Classique » qui correspond à la seconde moitié du XVIIème siècle. A cette époque les auteurs étaient soumis à de nombreuses règles, visant à respecter la bienséance du spectateur. Dans cette pièce Molière se moque d’un riche bourgeois qui désire imiter le comportement de la vie des nobles. Le second extrait est directement tiré d’une des pièces de Feydeau, On purge bébé parue en 1910. L’auteur est tout particulièrement connu pour ses nombreux vaudevilles. C’est-à-dire des pièces relativement simples voire triviales sans intentions psychologiques ni morales, On purge bébé en fait partie. En revanche le troisième texte provient de l’œuvre d’Eugène Ionesco, La Leçon parue en 1951. Cette pièce qui aux premiers abords peut paraître ridicule nous présente en réalité une morale et une forte évolution de la part des personnages. Nous retrouvons cette évolution dans d’autres œuvres telle Rhinocéros. Nous pouvons trouver au sein de ces extraits plusieurs ressemblances. Notamment en ce qui concerne les relations présentes entre les différents personnages. Sans même entamer la lecture du texte nous pouvons interpréter la répartition du texte entre les deux comédiens : l’un en a plus que l’autre et ce dans les trois pièces. Dans le premier extrait il s’agit du maître de philosophie, dans le second de Follavoine et dans le troisième du professeur. Cela sous-entend que l’un en sait plus que le l’autre, nous pouvons donc supposer qu’il s’agit d’une relation dominé-dominant. Dès le début de notre lecture, nos hypothèses se confirment, notamment suite à l’usage de nombreux termes appartenant au champ