le commerce dans les villes à l'époque des fabliaux
Gabriel
5ème E
Le commerce dans les villes à l’époque des fabliaux
Note Observation Signature
Au début du XIème siècle, à la faveur de la période de paix qui s’étendra jusqu’au XIVème siècle, les paysans qui représentent plus de 85 % de la population du royaume de France bénéficient d’innovations (charrue, assolement triennal, moulin hydraulique) contribuant à une forte augmentation des rendements agricoles. L’agriculture de subsistance évolue alors vers une agriculture de surplus. Ces innovations libèrent de la main-d’œuvre et favorisent un exode rural massif vers les villes, qui connaissent ainsi un renouveau.
Le développement du commerce s’appuie sur l’essor des villes (A), lesquelles voient émerger de nouveaux métiers (B).
A. Le développement du commerce s’appuie sur l’essor des villes
Durant le haut moyen-âge, les villes connaissent un nouvel essor. Elles changent progressivement de fonction. Jusqu’alors exclusivement investies d’un rôle politique et militaire, les villes sortent progressivement de leur torpeur changent d’allure (1) et deviennent un lieu privilégié du commerce (2).
1. Les villes changent d’allure au Moyen-âge
Entourée d’une muraille, destinée à protéger les habitants en cas de guerre, la ville, qui abrite la demeure de l’évêque et constitue le siège du pouvoir du Comte, exerce un réel attrait tant sur les paysans que sur les marchands.
A l’intérieur de l’enceinte, la ville est organisée en rues étroites, souvent sales. Les maisons sont faites de bois et de torchis et les incendies sont fréquents.
Le plus souvent exiguës, les villes ne peuvent accueillir tous ces nouveaux habitants, qui s’installent à l’extérieur de l’enceinte de la cité : ce sont les faubourgs.
ville de Feurs dans la Loire