Le commerce europeen au xv siecle
Cet essor repose d’abord sur le dynamisme des seigneuries qui est le cadre de l’essor de la production agricole et artisanale, et par conséquent qui génère une hausse des échanges. Les échanges locaux reposent sur des relations intra villageoises ou villes-campagnes. Le grand commerce au XIIIe siècle se structure autour de deux pôles majeurs : les Flandres (dominées par Bruges, centre commercial le plus important du Nord de l’Europe, une des principales places financières au XIIIe siècle – la Hanse créée en 1161) et les villes italiennes (Gênes, Pise, Venise et Florence) Réseaux de comptoirs et de colonies de Venise et de Gênes qui prennent en charge avec d’autres cités italiennes (Florence) ou méditerranéennes les échanges entre Occident et Orient, ce qui produit un enrichissement de les villes Italiennes qui possède aujourd’hui un gigantesque patrimoine culturelle. L’intensification des échanges commerciaux entre ces deux pôles a donné naissance aux foires de Champagne, point de connexion entre produits du nord et du sud. A la différence des marchés, les foires sont des rassemblements à faible périodicité, souvent annuels. Les acteurs essentiels de cette révolution commerciale sont les marchands. Ce qu’on appelle marchand est en fait un groupe social très hétérogène : on peut établir une hiérarchie entre eux en fonction de leur rayonnement spatial (local, régional, européen). Le marchand est un acteur avant tout urbain : en parallèle à son enrichissement économique, il tend progressivement à participer puis à monopoliser le pouvoir communal avec d’autres puissants (nobles), développement d’une culture marchande : Esprit d’entreprise. Par ailleurs, s’ajoute la création de compagnies dont les membres