C’est dans les rues Grecques qu’apparues les toutes premières représentations théâtrales pendant l’Antiquité, dont le simple but était de faire rire ou pleurer les passants. Une caractéristique commune à la très grande majorité des œuvres théâtrales en tout genre fut donc présente dés le jour de naissance de ce genre littéraire particulier: la présence d’un intrigue. En effet, dés lors des millions de dramaturges créent des histoires dont la base est un conflit, qui semble en général bercer le spectateur ou le lecteur tout au long de la pièce. Que ce discours en question soit interne, externe, important ou mineur, il est rare de montrer du doigt une œuvre qui ne possède pas de problématique majeure. Mais justement, pourquoi est-ce que le conflit entre les personnages pourrait-il être ce que nous retenons avant tout de cette lecture ou de la représentation d’une pièce de théâtre ? Dans un premier temps nous constaterons que les différents types de conflits accompagnés de leur fonctionnement créent la trame du théâtre. Nous analyserons donc ensuite les enjeux du conflits et l’essence derrière ce dernier, aussi bien ce qu’il révèle au niveau du personnage mais aussi l’effet qu’il donne à son auditoire.

Le corpus de texte qui nous est présenté rassemble 5 scènes de 5 pièces de théâtres. Jean Genet avec Les bonnes, Marivaux avec la deuxième scène de L’île des esclaves, Beaumarchais avec Le mariage de Figaro acte I scène8, Samuel Beckett avec un extrait de l’acte I de En attendant Godot, et la scène 5 de l’acte III dans Ruy Blas de Victor Hugo. Chacune de ces pièces datent du XVIII, XIX et XXème siècle avec des registres variés : deux comédies, une tragédie, un drame romantique et une pièce qui s’inscrit dans le théâtre de l’absurde
1) Ces différents affrontements sont caractérisés par plusieurs éléments. La supériorité du maître est parfois mise en valeur grâce à des comiques de situation par exemple, dans Les bonnes de Jean Genet lorsque Claire imite sa