Le conflit est il au fondement de tout rapport avec autrui ? dissertations et mémoires
On rencontre le terme «conflit» en psychologie où il exprime une force d'opposition au «moi» (cf. conflit des générations, rapports conflictuels avec le père, la mère) et dans les rapports sociaux et politiques où il exprime la guerre.
L'interrogation «est-il» demande d'établir un fait : le conflit est un mode quasi constant de rapport avec autrui ; puis de l'analyser : savoir si la relation avec autrui s'édifie à partir de ce rapport conflictuel, et s'il est de la nature de tout rapport d'être conflictuel.
Les rapports avec autrui sont conflictuels, mais il y a doute sur l'origine, la nature et le fondement de ces rapports.
Ou bien le conflit est au fondement de tout rapport, ou s'il ne l'est pas, ne peut-on envisager un autre fondement qui serait l'amour, l'harmonie entre les consciences?
C'est pourquoi dès qu'autrui traite en objet ma conscience, il la méconnaît, il l'aliène.
Il faut qu'une autre conscience la reconnaisse comme telle (ex. : l'autre m'aliène en m'ignorant, je ne sers plus à rien ni à personne).
Les rapports que l'on entretient avec autrui sont la plupart du temps conflictuels, faits de menace, de violence directe ou indirecte, qu'elle s'exerce de façon physique, psychologique, morale ou même intellectuelle.
La vie quotidienne oblige les hommes à avoir des relations entre eux. Tous les jours, nous nous heurtons aux autres. Parfois, nous avons même du mal à exister sans eux. Nous déterminerons d'une certaine façon notre conduite en tenant compte de la leur. Pour satisfaire les besoins primaires de l'existence, chaque individu veut s'imposer aux dépens d'autrui. Il y aura donc des rivalités, des désaccords. L'homme établit des rapports avec ses semblables. Ces liens peuvent être à l'origine de conflits mais sont-ils pour autant la base de toute relation sociale que l'être humain est susceptible d'avoir avec son prochain ?
I / Le conflit : une réalité
II / Le