Le conflit israelo palestinien: origines, manifestations et conséquences
Initialement géré par les Britanniques depuis le début de leur mandat sur la région en 1920, le dossier du conflit opposant Juifs et Arabes en Palestine mandataire est transmis à l'Organisation des Nations Unies à la fin du mandat, en 1947. Celle-ci a alors voté un plan de partage de la Palestine conférant un État distinct à chaque communauté et plaçant Jérusalem sous contrôle international. Contesté par la communauté arabe internationale, ce partage a provoqué l'entrée en guerre de sept États[1] contre la communauté juive de Palestine nouvellement constituée en État d'Israël, généralisant le conflit inter-communautaire à l'ensemble du monde arabe (conflit israélo-arabe).
La région a vu l'exode de 700 000 Arabes palestiniens pendant la guerre de 1948, l'arrivée de 800 000 Juifs en Israël entre 1948 et 1952, puis un nouvel exode de 300 000 Palestiniens pendant la guerre des Six Jours, en 1967 et l'arrivée en Israël de près de 600 000 Juifs en provenance des pays arabes. Palestiniens et Israéliens confondus, le conflit israélo-palestinien a provoqué près de 100 000 morts lors de 10 conflits d'envergure[2] (opérations militaires ou armées, soulèvements, massacres), d'attentats et d'assassinats. Les mouvements de populations ont débouché sur la problématique des réfugiés palestiniens, qui sont près de 4 000 000 aujourd'hui. Depuis l'échec de la tentative de créer deux États en 1947, les Nations unies