Le conte
Nous savons tous bien ce que c’est qu’un conte, alors que peut-on dire de plus que : « c'est une histoire qui commence par, il était une fois, et qui se termine par, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »? Eh bien une multitude de choses. Tout d’abord, nous pouvons comparer ce genre de récit merveilleux à la légende qui, comme lui, fut en premier lieu un récit oral avant d’être écrit. Contrairement à la légende, le conte échappe à toute temporalité et à toute localisation. C’est-à-dire que nous ne pouvons pas situer un conte dans une époque ni à une date précise et que nous ne pouvons pas non plus dire où l’histoire s’est déroulée et à quel endroit spécifiquement.
De plus, par opposition à la légende qui est un récit de croyance, le conte, lui, n’a comme seul but que le divertissement. Il répond à un besoin d’évasion et de détente. Nous savons bien que l’histoire qui nous est contée est fausse, que les personnages sortent de l’imaginaire de l’auteur et que les événements décrits n’ont jamais existés. Le conte est en quelque sorte une menterie autorisée. Nous aimons à nous laisser bercer par la beauté de l’irréel et la quiétude d’un univers qui n’existe pas. Comme celui-ci est avant tout destiné à nous plaire, on y retrouve une forte préoccupation esthétique.
C’est pourquoi les auteurs de conte usent de l’art de la beauté dans leurs histoires. Par conséquent, nous retrouvons des personnages ou plutôt des