Le contexte historique et religieux du xviie siècle : le jansénisme

862 mots 4 pages
Le XVIIe siècle est appelé Grand Siècle ou le Siècle de Louis XIV parce qu’il est dominé par la figure de ce grand roi. Nous rappelons que la royauté française est un peu particulière puisque c’est une monarchie absolue. Elle est aussi de droit divin. Le roi de France est appelé le « roi très chrétien », son autorité lui venant de Dieu. La France est essentiellement catholique même si depuis l’Édit de Nantes (1598), les Protestants ont droit de cité en France.
Divers courants de pensée existent au sein du catholicisme, dont l’un des plus importants est le jansénisme. C’est un siècle religieux, ce qui explique les passions que suscitent ces divergences spirituelles. Pascal Quignard a choisi, comme personnage principal, un homme austère et fuyant le monde, à l’image des jansénistes, « ces Messieurs de Port-Royal », retirés dans leur abbaye qu’ils surnommaient le Désert.

Qu’est-ce que le jansénisme ?
Ce mouvement d’idées, né au sein de l’Église catholique, tire son nom de l’évêque d’Ypres (Belgique actuelle), Cornelius Jansen, dit Jansenius
(1585 – 1638). Lorsqu’il rentre à l’Université de Louvain, en 1602, il assiste à des querelles violentes entres les Jésuites (Congrégation fondée par Ignace de Loyola en 1540) et les Augustiniens, disciples de Baïus
(Michel de Bay 1513 – 1589). Baïus était professeur à l’Université de Louvain et contrairement aux Jésuites qui préconisaient une extériorisation du culte, une soumission totale à l’Église et une grande indulgence pour les pécheurs, il pensait, en s’appuyant sur les écrits de saint Augustin, que l’homme, sans la grâce divine n’est capable que de péché. Il niait que la Vierge Marie fût née sans le péché originel, ce qui est contraire au dogme catholique. Son condisciple, Duvergier de Hauranne, devenu abbé de Saint-Cyran, épouse les mêmes thèses.
Jansenius devient professeur à Louvain et continue la lutte contre les
Jésuites. Deux ans après sa mort, paraît l’Augustinus (1640), somme
d’une

en relation

  • Analyse britanicus mise en scène par martinelli
    3507 mots | 15 pages
  • Analyse tiberge dans manon lescaut
    1233 mots | 5 pages
  • Ingenu chapitrev14
    461 mots | 2 pages
  • L'ultime lecon
    702 mots | 3 pages
  • Les lumières, recherche
    424 mots | 2 pages
  • Liens entre le jansénisme et la princesse de clève
    729 mots | 3 pages
  • L'odyssée
    716 mots | 3 pages
  • Biographie pascal
    1385 mots | 6 pages
  • Des coches de montaigne
    865 mots | 4 pages
  • La France de Louis XIV
    9201 mots | 37 pages
  • L'ingenu
    4560 mots | 19 pages
  • Tous les matins du monde
    1585 mots | 7 pages
  • l'ingénu
    505 mots | 3 pages
  • Pascal
    387 mots | 2 pages
  • Pascal
    727 mots | 3 pages