Le contrôle interne
C’est un dispositif qui permet aux différents acteurs de l’organisation de s’assurer de la bonne marche de cette dernière. En d’autres termes, si l’organisation est considérée par G. Charreaux (1997) comme un « nœud de contrat » qui relient plusieurs parties prenantes, alors le contrôle interne donne l’assurance de la bonne exécution de ces contrats.
La première définition du contrôle interne avait une vision purement comptable. Il avait pour objectif d’organiser le service de la comptabilité en prévenant les risques d’erreurs et de fraudes, ou du moins, les découvrir sans retard. Le contrôle interne a ensuite évoluer pour couvrir tous les niveaux de l’organisation.
Ce sont les experts comptables et commissaires aux comptes qui ont été les premiers à s’investir dans la définition du contrôle interne en tant que dispositif global, et ceci pour pouvoir atteindre leurs objectifs de régularité, sincérité et image fidèle des comptes et des résultats. L’Ordre des Experts Comptables Français a donné en 1977 la définition suivante du contrôle interne :
« Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’un côté d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise, pour maintenir la pérennité de celle-ci. »
De cette définition, on peut remarquer que le contrôle interne a pour objectifs la sauvegarde et la protection des actifs, assurer