Le Coq et le renard de La Fontaine, commentaire composé
Une particularité stylistique de cette fable est l’inversion des rôles, ce n’est pas le coq, mais le renard qui sera victime d’une tromperie. Ce texte peut être divisé en 3 parties. La première (v.1 à v.14) est la présentation et la tentative de tromperie du renard. La deuxième (v.15 à v.24) est la réponse du coq, sa tromperie. La dernière partie, (v.25 à v.32) est la fuite du renard et la situation finale.
Comment dans cette fable, Jean de la Fontaine parvient-il à dénoncer la société trompeuse de son époque ?
Nous allons, dans un premier temps regarder en quoi les nobles, représentés ici par les animaux, n’arrêtent pas de se tromper entre eux.
Puis, nous allons voir en quoi il faut savoir anticiper et tromper à son tour dans cette société.
Dans cette fable, il y a un reversement de situation qui fait que ce n’est pas le coq qui va être trompé, mais pas le renard. Dès le premier vers on comprend que le Coq est un animal attentif et qui dans cette situation voit les choses arriver. « Sur une branche d’arbre » donc il est en hauteur et en plus, il est en sentinelle, c’est donc un soldat qui surveille le camp autour de lui. Il voit alors le renard arriver. Ensuite, c’est écrit que le coq