Dissertation: Le corps humain est-il sacré ?

Le corps humain est la structure physique d'une personne. La nécessité de la protection du corps humain, le place en principe hors du commerce juridique. La question classique en matière de corps reviens à savoir si l’on peut être propriétaire de son corps. Propriétaire de son corps, cela implique le pouvoir d’en disposer comme on l’entend, dans la limite du respect de l’ordre public et des bonnes mœurs. Toutes les difficultés d'appréhension du statut juridique du corps humain viennent de l'impossibilité de le réduire à une des catégories fondamentales que sont les personnes et les choses dans la summa divisio définie par le droit romain de Justinien. On se demande ainsi souvent s'il faut concevoir le corps avec le verbe « avoir » ou avec le verbe « être », autrement dit si l'homme peut être considéré comme le propriétaire de son corps comme il l'est de n'importe quel bien, ou si au contraire le corps ne constitue pas l'incarnation de la dignité humaine, dont l'existence ne peut être dissociée de celle de la personne. On note dans cette conception du corps une certaine sacralisation apparue dès le commencement du droit : Dieu ayant fait l'homme à son image, son corps est le support de son âme et devient, par la même, sacré. Le caractère sacré est, ce qui concerne la religion, qui a pour objet le culte de Dieu ou des dieux; c’est quelque chose de religieux, cultuel; vénéré, que l’on ne doit pas violer ou enfreindre. Il faut donc voir quels sont les prestations que le corps permet et les différents statuts qu’il occupe lors des stades de la vie de l’homme. Nous poserons donc la question de l’intégrité d’autrui et le consentement de la victime durant sa vie et après la mort face aux différents mode de scarifications ou changements physique possible. Dans une première partie nous verrons le droit à la vie et la protection du corps humain avec le statut de l’embryon et du fœtus ainsi que celui de l’homme. Dans une seconde