Le crépuscule du matin
Intro : Poème de la modernité. Référence à Paris (« tableaux parisiens » : partie des Fleurs du Mal) Poème qui va contribuer à donner une image forte du poète à travers une ville qu’il appréciait tout particulièrement. Lien entre le poète et la nature dans cette séquence, ici c’est le lien entre le poète et la ville.
I. Le mal-être du poète.
Se matérialise par la galerie de personnages qui défilent devant nos yeux. D’emblée, la mention initiale de caserne place le texte d’une manière négative. On reprend l’oxymore du titre avec « le vent du matin soufflait sur les lanternes ». On oscille sans arrêt entre le jour et la nuit.
Figures humaines :
- « les bruns adolescents » sont tordus par « des rêves malfaisants » : âge intermédiaire qui symbolise le statut même du poète. « tord » renvoie à la souffrance du poète (cf. « L’Albatros »)
- « l’œil sanglant » : l’œil symbolise la conscience. Avec la mention de « rouge » et de « sanglant », ça évoque la mort. « la lampe et du jour » : combat entre des notions contraires : le jour et la nuit. Le poète est la victime de ce combat.
- « un visage en pleurs »
- « l’homme est las d’écrire » car il écrit la nuit. Le poète ne connaît jamais le bonheur d’aimer. Rapport du poète avec la beauté (rapport douloureux, impossible). « sa femme est las d’aimer »
- autre monde : le monde des prostituées. Images négatives : « la paupière livide », « les femmes en gésine » : vision négative de représenter un événement qui devrait être présenter de manière positive (l’accouchement)
- « poussaient leur dernier râle » : autre figure humaine : « les agonisants ». Tout ce poème est centré sur des situations intermédiaires (entre le spleen et l’idéal). C’est douloureux : champ lexical de la mort.
- Mention des « débauchés » qui représente davantage Baudelaire (c’était un dandy). Il illustre sa vie de débauche par « les paradis artificiels » dont il a usé et abusé.
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