Le cube de bois
Pour commencer, il nous faut tout d'abord analyser la question posée : le terme « amour », selon la définition de Petite Philosophie du bonheur de Bertrand Vergely, est le fait de vouloir le bien de l'autre. C'est un état suprême de générosité, de liberté et de connaissance. En effet, l'amour peut être ressenti sous plusieurs états mais également pour diverses personnes. Nous pouvons aimer une personne ou encore un membre de notre famille, cependant l'état dans lequel nous sommes diffère. En effet, si nous aimons de le même manière une personne et un parent, pour l'un nous parlerons de sentiment amoureux, alors que pour l'autre, cet état sera caractérisé comme une tentation incestueuse. L'amour diverge donc de quelque chose à une autre chose ou de quelqu'un à quelqu'un d'autre. Nous avons ensuite le mot « aimer », qui, selon le Robert méthodique, signifie éprouver de l'affection, de l'amitié, de la tendresse, de la sympathie pour quelqu'un ou bien éprouver de l'amour, de la passion pour quelqu'un ou encore trouver bon au goût, être friand de quelque chose. Il serait intéressant également de noter la définition du verbe « s'aimer » qui évoque se plaire, se trouver bien. Grâce à ces différentes définitions, nous pouvons voir ici que le terme « aimer » est très large, et nous poser des questions sur la langue française. En effet, dans n'importe quelles langues étrangères, comme en italien par exemple il existe diverses façons pour dire que l'on aime quelque chose, « piacere », « voler bene » ou encore « amare ». En français, nous disons « je t'aime » à une personne comme nous pourrions dire « j'aime les pâtes » à coté, même s'il existe des synonymes comme « préférer » ou « adorer », le terme « aimer » ne perd-t-il pas de sa valeur ? Ce mot rentre dans la banalité du langage et n'exprime pas les sentiments qui sont en nous quand nous le disons. En effet dire « je t'aime » à quelqu'un n'a certes pas la même valeur à nos yeux que de dire «