Le cuivre et la medecine
Le cuivre est un métal très malléable et ductile, on le trouve partout : dans le soleil où il a été identifié par spectroscopie, dans les aérolithes, dans les roches, beaucoup de type d'aliments, dans l'eau, dans l'air, les plantes, les animaux, chez lesquels il remplace parfois le fer dans le sang des crustacés par exemple. Il a des propriétés fongicides et bactéricides : 1 g de cuivre peut détruire jusqu' à 5000 g de micro-organismes.
Bouillie bordelaise (sulfate de cuivre) : fongicide de contact à action préventive et curative, contre le mildiou et autres maladies cryptogamiques.
Le cuivre et l’homme :
Le cuivre est nécessaire à la vie cellulaire et des anomalies de son métabolisme peuvent conduire à l’apparition de multiples manifestations cliniques qui traduisent des situations de carence ou bien de surcharge en cuivre. Des éléments récents ont permis d’une part de préciser le métabolisme de ce métal, et d’autre part de mettre en lumière des interactions fortes entre les métabolismes du cuivre et du fer.
Le corps humain contient environ 80 à 100 mg de cuivre, se trouvant en grande partie dans les protéines, le maintien de ce stock repose sur l’équilibre entre les entrées et les pertes de cuivre.
Les plus fortes concentrations de cuivre se trouvent dans le foie, et, dans une moindre mesure, dans le cerveau, le cœur et les reins. Le foie est l’organe principal du métabolisme du cuivre. Il y est stocké et utilisé par les enzymes du cuivre du foie. Dans les périodes d’importante activité du métabolisme et de construction de l’homme, les quantités de cuivre mesurées sont beaucoup plus élevées. Chez les femmes enceintes, la teneur en cuivre du sérum est presque deux fois supérieure à la normale. Chez les nouveau-nés, la teneur en cuivre du foie est de 3 à 10 fois supérieure à celle du foie d’un adulte.
Les enzymes du cuivre participent, entre autres, à la mobilisation du fer (rôle de catalyseur lors de la synthèse de l’hémoglobine). Un