Le culture des ogm, un pouvoir national totalement dépassé ?
Ces derniers temps, nous avons beaucoup entendu parler du problème conséquent de la Grèce ; or, il y a quelques jours, la France et l'Allemagne ont réglé le problème en accordant des aides au pays en difficultés économiques et sociales. Tout le monde s'attendait à ce qu'une décision d'ordre communautaire soit prise, c'est-à-dire une décision du ressort de l'Union Européenne dont la Grèce fait partie; or, coup de théâtre : le problème a été réglé par seulement deux pays membres, décision résultant donc de décisions purement nationales... Ces nouvelles récentes nous poussent donc à s'interroger sur le pouvoir et plus précisément le poids de l'Union Européenne ainsi que des Etats Nations qui la composent en prenant comme étude de cas le cadre de la culture OGM (organismes génétiquement modifiés) ; le sujet proposé étant de discuter si le pouvoir national est complètement dépassé par l'Union Européenne. Pour cela, il convient tout d'abord d'expliciter quelques termes essentiels. Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs pays se sont unis autour de la France et de l'Allemagne, désireux d'installer une paix durable; cette union de pays, aujourd'hui devenue l'Union Européenne (traité de MAASTRICHT, 1992), regroupe 27 états expérimentant un système politique nouveau, proche de la confédération. L'Union Européenne, par le biais d'organes institutionnels, possède un pouvoir 'supranational' puisqu'il dépasse le cadre strictement privé de celui de la nation. La nation, peut quant à elle, revendiquer et obtenir un territoire administré par un Etat unique : on parla alors d'États Nations possédant un pouvoir national s’appliquant à un territoire défini .
L'enjeu principal est donc de savoir s'il y a une réelle remise en question des États
Nations, plus précisément du pouvoir central, par le poids de l'action et du droit de l'Union
Européenne. Nous verrons dans une première partie que l'action et