Le césarisme napoléonnien
Sous les premier et second Empires, au XIXe siècle, apparaît en France la notion de césarisme démocratique : le chef s'assure de l'aval du peuple à chaque opération politique majeure, en détournant des procédés de démocratie semi-directe, tels que le référendum, pour en faire des plébiscites (plébiscites napoléoniens). De 1799 à 1814, Napoléon Bonaparte va instaurer le césarisme en France. Après l’abdication de l’empereur Napoléon, en 1814, une restauration va être mise en œuvre mais en 1852, Napoléon III va réutiliser les principes de son oncle Napoléon Bonaparte, et réinstaurer le césarisme. Cette période de césarisme va s’arrêter en 1874 avec l’avènement de la IIIème République. La période de 1799 à 1814 est importante pour le sujet car elle instaure le césarisme en France. La période entre 1852 et 1870 n’étant qu’une reprise du césarisme sous Napoléon Bonaparte.
Les apparences démocratiques cachent alors la réalité du césarisme : la confusion des pouvoirs au profit d'un organe incontrôlé, définition même de l'autoritarisme.
Depuis la révolution de 1789, on est toujours à la recherche d’un régime stable avec une Constitution pouvant fonctionner. En 1795, La Constitution de l’an 3 voit le jour, elle instaure le Directoire. Mais la France est toujours dans un contexte de guerre, ce qui ne favorise pas la stabilité d’un gouvernement. De ce fait, plusieurs tentatives de coup d’Etat sont mises en œuvre, comme la tentative de coup d’Etat de Babeuf en 1796.
C’est dans ce contexte de tension que la Constitution de l’an 3 montre les limites de son fonctionnement. En effet, Cette Constitution est difficilement révisable, le régime étant instable à cause de la guerre, la Constitution doit être