« Le passé est un phare qui guide le présent ». De tout temps, l’homme est attaché a son passé, certain l’ont parfois qualifié de « culte de la mémoire » comme par exemple Tzvedan Todorov, historien Français. C’est dans cette antériorité que de nombreuses valeurs se sont forgées : telle la morale ou le droit. « Le devoir de mémoire » met en relation deux termes fondamentaux : le devoir, et la mémoire. Le devoir est lié à la raison et la morale, il est le fruit d’une nécessité collective ou individuelle. La mémoire quand a elle est un élément plus subjectif, la mémoire collective étant en réalité l’adition de toutes les mémoires individuelles.
Le devoir de mémoire est il indispensable ? En quoi le devoir de mémoire est il une nécessité dans nos sociétés ?
L’étude des cas dans lesquels le devoir de mémoire est nécessaire et ceux où il est un danger permettront d’éclaircir ce problème.

1) Le devoir de mémoire : un phare pour le présent.
La mémoire est aussi le pilier de notre culture, que serrons-nous sans Socrate, Aristote, Baudelaire ou Montesquieu. « C’est en n’oubliant pas les erreurs passé que nous éviterons de les reproduire » a dit Simone Veil a propos de la « Shoa ». Et cela est vrai pour toutes les « erreur » commises antérieurement à notre temps.

A. Un pilier des sociétés actuelles …
Le mémoire est un des fondements de nos sociétés, elles retrouvent leurs origines politiques, culturelle et spirituelle dans le passé. Nos société occidentale serais elles des démocraties si Athènes n’en avais pas été une ? Anthony Rowley, professeur a Science Po Paris et historien adepte de l’Uchronie a démontre dans Et si on refaisait l’histoire ? que cela ne serais pas le cas.
Serions nous actuellement sous la 5e république si lors de la création de la 3e personne ne s’était inspiré des acquis de la première république française de 1792 alors que la monarchie qui fut restauré et l’empire avait tenté d’en faire disparaitre les traces.

B. … Et un bouclier