C’est à l’aube du 18ième siècle que bourgeonnent les penseurs et c’est cette ère qui voit fleurir les philosophes qui ont laissé une marque dans l’Histoire. Cette période, aussi appelée le Siècle des Lumières à cause des philosophes qu’on dit éclairés, permet le développement de l’esprit critique qui a pour but de lutter contre toutes formes de préjugés. Plusieurs auteurs savants tels que Diderot et D’Alembert ont couché leur connaissance sur le papier ce qui causa une diffusion du savoir ainsi que la naissance des encyclopédies. Parmi les nombreux écrits rédigés durant cette période, nous retrouvons un roman intitulé Le Diable Boiteux, écrit par Alain-René Lesage, publié en 1707. Ce roman de mœurs qui représente les vices et les vertus de toutes les couches sociales s’engage surtout de présenter certains thèmes tels que l’argent, la tromperie, l’abus des biens matériels, la débauche sexuelle, la justice et l’injustice. Le huitième chapitre du livre intitulé “Les prisonniers” se concentre plutôt sur les thèmes d’injustices, de concupiscence et de superstition. La présente analyse expliquera la partialité du système de justice ainsi que la concupiscence de certains prisonniers.
En premier lieu, c’est évident qu’il y a de la partialité dans le système de justice dans ce chapitre. D’une part, l’emplacement d’une personne dans la classe sociale affecte les décisions prises par le juge. C'est-à-dire qu’une personne peut avoir avantage dans la décision juridique lorsque sa position est importante dans la classe sociale ou si elle a un certain pouvoir d’autorité comparativement à l’autre personne. La métaphore «……» (p.94) justifie bien cet aspect. La comparaison faite entre les mots “étranger” et “allemand” insiste sur le fait que la race est un élément important dans la décision du juge. En effet, même si la mort de l’étranger est due à la qualité de la boisson, puisque la victime est allemande, le cabaretier sera nécessairement cru lorsqu’il affirme que c’était