Synthèse du du dilemme du prisonnier eber Nicalas :

Le dilemme du prisonnier illustre le conflit entre les incitations sociales à coopérer et les incitations privées à ne pas le faire : chaque prisonnier fait face à un dilemme entre sa rationalité individuelle sui lui dicte de dénoncer son complice et sa rationalité collective qui lui dicte de se taire.
Le dilemme du prisonnier apparaît comme la situation la plus fréquente dans les interactions sociales. Il s’agit même de la matrice fondamentale pour certaines sciences sociales. Les conventions et institutions qui régissent nos sociétés : Etat, lois, éthique, … répondent en quelque sorte à ces situations de dilemmes.
La théorie des jeux est un outil incontournable pour étudier les comportements stratégiques et, par conséquent, pour analyser le dilemme du prisonnier.
La théorie des jeux définit le jeu comme une situation d’interaction stratégique entre plusieurs individus (joueurs) libres de leurs choix (stratégies). Il y a alors une importance de facteurs tels que : * Le nombre de joueurs, * Le nombre de stratégies possibles, * L’ordre de jeu, * L’information des joueurs sur la structure du jeu, * Des gains des joueurs dans les différentes configurations
Le concept clé de la théorie des jeux est le concept d’équilibre institué par le John Nash. Il permet de trouver (au moins) une issue logique à tout jeu stratégique « fini ».
L’équilibre de Nash est en fait l’ensemble de stratégies (une par joueur) tel qu’aucun des joueurs ne puisse améliorer sa propre situation sans tenir compte des stratégies des autres. Cet équilibre présente un critère de stabilité car il y a une absence généralisée de regret : à l’équilibre de Nash, aucun joueur n’a de regret au vu de ce qu’ont fait les autres.
Le dilemme du prisonnier est à l’origine un jeu simultané ou les deux joueurs doivent choisir leur stratégie simultanément.
On distingue deux types : répété pour un nombre fini de