Analyse de la pensée de Blaise Pascal : Le divertissement (+ La Misère du statut de l’homme) Pascal nous présente le divertissement comme une chose négative provoquant le désordre. L’homme est incapable de rester en repos car cette stagnation lui est insupportable. Cette recherche d’agitation est la conséquence de sa situation déplorable auquel il tente d’échapper afin d’oublier le vide de sa condition humaine lamentable. La vie de l’homme dépourvue de divertissement laisserait place à une angoisse constante de rester à ce niveau de misère. Le bonheur devient, à ses yeux, futile et le malheur devient alors un prétexte de diversion à la vue de ce manque. Ce besoin d’oublier devient nécessaire à son équilibre psychologique alimenté par la recherche désespérée d’un faux bonheur. Au lieu de se tourner vers dieu qui pourrait lui apporter la véritable félicité, il se dépense en activités inutiles et fait son propre malheur en essayant de trouver son salut dans une fuite épuisante.
Ainsi, pour Pascal, l’incroyance est un phénomène confus, dont la signification se trouve au-delà de la négation de l’existence de Dieu. Il existe alors deux sortes d’incroyants pour lui : le déiste et l’athée. Mais parmi toutes les religions divergentes, il n’en reconnaît qu’une seule véritable : Le christianisme.
Néanmoins, Pascal reste en admiration de l’homme qui ne tombe pas dans le désespoir malgré son état si pitoyable. Par exemple, il nous dit :
Fragment 145 :

« L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui. L’univers n’en sait rien. »

Enfin,