Le divorce
Le premier acte est tout en farce, dont une première scène franco-italienne originale qui donne l'impression au public d'être bilingue, suivie d'une scène entre d'anciens compères de galères qui se retrouvent. Enfin, la scène VII ressemble à la leçon de musique du Bourgeois gentilhomme.
Jean-François Regnard, né à Paris le 7 février 1655 et mort au château de Grillon, près de Dourdan, le 4 septembre 1709, est un écrivain et dramaturge français.
Il est considéré aux XVIIIe et XIXe siècles comme le meilleur poète comique français après Molière[1]. Voltaire dira à ce propos : « Qui ne se plaît pas avec Regnard n'est pas digne d'admirer Molière.
Outre ses célèbres comédies, on lui doit des récits de ses voyages, un petit roman, la Provençale, qui n'est que sa propre histoire ainsi que des poésies diverses.
Il travailla d'abord pour le Théâtre Italien (1688-1696), puis il fit jouer au Théâtre Français plusieurs comédies qui eurent un grand succès (1694-1708).
Regnard fut, après Molière, le premier comique français. Il avait trente-trois ans lorsqu’il commença à écrire pour le Théâtre-Italien ; il en avait trente-neuf quand il fit jouer sa première pièce au Théâtre-Français, et quarante et un quand il donna le Joueur, pièce dans laquelle parut renaître la bonne comédie, morte depuis vingt-trois ans avec Molière.
Il écrivit Le Joueur, représenté, pour la première fois, à Paris, le 19 décembre 1696, est celle des pièces de Regnard qui, la première, donna un haut rang sur la scène française à son auteur, puis le Distrait en 1697, Démocrite, en 1700, Les Ménechme ou les Jumeaux en