LE DONS EN FRANCE
18ème édition - Novembre 2013
Cécile BAZIN – Jacques MALET
Avec les contributions de notre équipe, des membres de notre Comité d’experts, ainsi que de tous nos correspondants dans les associations qui collectent.
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L’ESSENTIEL
Toutes les sources convergent : les dons déclarés dans le cadre de l’impôt sur le revenu (données délivrées par
Bercy), l’estimation des dons collectés par les associations et les fondations. Tout comme les déclarations des
Français qui donnent de l’argent aux associations, et que Recherches & Solidarités interroge chaque année, dans le cadre d’une enquête intitulée « A l’écoute des donateurs ». Les tendances sont là :
Une augmentation des dons nettement ralentie en 2012
En 2011, 16% des donateurs déclaraient qu’ils donneraient plus dans l’année. Ils étaient seulement 11% en 2012. Ce pronostic à la baisse s’est révélé exact : la progression des montants de dons déclarés par les Français avec leurs
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revenus, en 2012, est deux fois moins importante qu’en 2011 (4% contre 8%) ; l’évolution de la collecte s’en ressent également, elle passe de 5% en 2011 à 1% environ, en 2012 (un peu moins que l’inflation).
Un pronostic pour 2013 en demi-teinte
La proportion des donateurs qui ne vont rien changer au montant de leurs dons, cette année, faiblit à 52% en 2013
(60% en 2012), au bénéfice de la proportion des donateurs qui donneront moins (22% en 2013 contre 18% en 2012).
Pour autant, la part de ceux qui pensent donner un peu plus reste stable, et beaucoup hésitent encore.
Incidences du contexte économique, social… et fiscal
Des donateurs plus hésitants ou contraints de donner moins
Les donateurs de plus de 70 ans, considérés par les associations comme particulièrement généreux, sont moins nombreux à avoir donné un peu plus, depuis le début 2013, et également moins nombreux à envisager de le faire en fin d’année. D’ailleurs, leur part, au sein des contribuables déclarant des dons, tend à se réduire en 2012.
C’est aussi le