Le dormeur du val
« Le dormeur du val »
L'horreur de la guerre a inspiré de nombreux textes, l'un des plus célèbres par la sobriété de sa dénonciation est peut être le sonnet : Le dormeur de val d'Arthur Rimbaud.
La nature est omniprésente dans se poème, elle occupe intégralement tout le premier quatrain, et on la retrouve jusque dans le dernier tercet. Elle se caractérise par une impression de vie et de bonheur qui sollicite tous les sens. « Verdure » est repris par « l'herbe » et par « vert » . Une impression d'une forte luminosité on parle de « haillons d'argent » renforcé aussi par le « soleil » puis par « mousse de rayons ». C'est une métaphore qui donne une matérialité à la lumière.
Le vocabulaire de la nature est très présent au sein de cette poésie. Il apparaît déjà dans le titre avec le mot « val ». On pourrait même parler de nature colorée « les glaïeuls ». Une sensation de toucher, de fraîcheur « la nuque baignant dans le frais cresson bleu ». Un atmosphère berçante, merveilleuse.
On remarque que dans le deuxième quatrain il y a une répétition le mot « dans », le jeune homme se trouve donc dans ma nature. Un homme dans une magnifique nature. Tout a l'air si beau. C'est un soldat, d'après la première lecture de cette poésie, il est paisiblement allonger dans l'herbe fraîche. « entendu dans l'herbe » le mot étendu on a une impression de confort.
Mais cet homme est présenté dans un abandon total suite à la lecture « bouche ouverte », « la nuque baignant ». En regardant de plus près on comprend qu'il est mort.. « deux trous rouges sur le coté droit ». Dans cette citation on a une allitération de la lettre « r ». A ce moment précis nous basculons dans l'horreur, il y a un dénouement très brutal.
La mort est en effet omniprésente, dans le premier vers on a le mot « trou » dans le quatorzième vers nous avons à nouveau le mot « trou » mais celui-ci n'a pas le même sens. En réalité le mot « haillons » reflète quelque chose de