Le droit des détenus

2248 mots 9 pages
« La prison c’est la privation de la liberté d’aller et venir et rien d’autre ». C’est ainsi que Valery Giscard D’Estaing place les droits de l’homme au sein de l’univers carcéral : les détenus sont incarcérés dans le respect des Droits de l’homme et du citoyen. Mais cela n’a pas toujours été le cas. En effet, jusqu’au 18ème siècle, la prison reflète les dérives de l’Ancien Régime. Mais on assiste à une mutation fondamentale en 1789 avec la Déclaration Des Droits de l’Homme et du Citoyen. Mais c’est au 21ème siècle, qu’on commence à s’intéresser d’un peu plus près au respect des Droits de l’Homme dans le milieu carcéral. Concernant le statut juridique des prisonniers, jusqu’au milieu du 20ème siècle, la perte des droits individuels pour un citoyen était la conséquence logique d’une condamnation à une peine privative de liberté. Pourtant, progressivement, l’idée que le détenu est toujours un sujet de droit avec des droits fondamentaux tend à s’imposer.
Autrement que carcérale, la détention peut être aussi provisoire. Tel est le cas lors de garde à vue. Aux termes des articles 63,77 et 154 du code de procédure pénale, il s’agit du droit reconnu à un officier de police judiciaire, ou à l’agent sous son autorité, de retenir pendant 24h renouvelables, pour les besoins de l’enquête, toute personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de penser qu’elle a commises ou tenté de commettre une infraction.
Mais en pratique, c’est devenu une phase de pressions psychologiques exercées au moment de l’interpellation. En effet, notre système français de garde à vue a connu de nombreuses dérives telles que des conditions de détentions déplorables, non-respect des droits des individus pourtant garantis par la loi, absence de l’avocat lors des auditions…
On pourrait donc se poser la question à partir de là afin de savoir si les détenus, qu’ils soient en milieu carcéral ou provisoire, détiennent-ils des droits ?
Pour répondre à la question, nous

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