Le droit est il avant tout une garantie pour les faibles ?
Introduction :
"Dans l'ordre de la nature, il n'y a pas d'autre droit que la force, laquelle donne le droit d'avoir plus que les autres. C'est cette même force de la nature qui vaut dans l'ordre social, où la seule loi qui vaille n'est pas la loi positive, mais la loi de la nature. En revanche, la loi positive, contraire à la loi de la nature, n'est faite que pour les faibles pour garantir leur faiblesse contre la puissance des forts."
Platon, dans gorgias nous donne la définition ironique de deux droits fondamentaux, en effet il définie le droit naturel comme « la loi du plus fort », et le droit positif comme le droit des « faibles », ce qui est totalement faux.
En effet, le droit positif est l’ensemble des règles et des lois de l’Etat.
Et le droit naturel un ensemble de valeur générale, « naturelle » permettant l’exécution de la loi dite positive, puisqu’elle ne dépend pas de la culture et des infrastructures politiques.
Ayant déterminé les droits positifs et naturel, nous pouvons nous posez la question suivante, est ce que ces droits sont ils avant tout une garantie pour les « faibles » ?
Nous nous proposerons donc pour ce faire, de traiter successivement, le droit et la justice pour la protection des faibles, l’étroitesse des liens entre force, justice et loi délimiter par le droit, puis pour finir, le dépassement du droit par la force de la justice.
I) Le droit, la justice, la protection des faibles.
Le droit, trouve ces origines dans le latin « jus » qui signifie aujourd’hui justice.
La justice désigne l’ensemble des lois déterminé par l’Etat.
Les droits prescrivent trois choses, ce qui doit être, ce qui peut être et ce qui ne doit pas être.
Ce qui doit être c’est l’obligation, ce qui peut être c’est la permission et ce qui ne doit pas être c’est l’interdiction.
D’après cette définition le droit permet donc de juger et de rectifier les faits qui permettent donc d’évaluer