Le Droit La Paresse
Le droit à la paresse
Paul Lafargue Paul Lafargue est né en 1942. Il est connu pour deux faits principaux : la sortie de son essai « Le droit à la paresse » en 1880 et le fait qu’il soit le gendre de Karl Marx. Il a tout de même écrit 6 autres livres. Il a écrit « Le droit à la paresse » en prison, après avoir était incarcéré pour propagande révolutionnaire. Il a été proche de la condition ouvrière toute sa vie. « Le droit à la paresse » est un essai nous parlant du travail et de l’importance qui lui est accordée, les valeurs qu’il intègre. Avant de rentrer dedans étape par étape, en faisant un résumé très rapide, on peut dire que l’auteur nous parle de l’étrange passion et folie dans les classes ouvrières des sociétés capitaliste : l’amour du travail.
Un dogme désastreux
Dans ce cours chapitre, E Lafargue nous explique comment est né cet amour du travail. Selon lui, ce sont les prêtres, les économistes et les moralistes qui ont sanctifié le travail. « Ils ont voulu réhabiliter ce que leur dieu avait maudit ». La description qu’il nous fait du travail n’est pas des plus délicates : le travail est pour lui torture l’humanité et crée des misères. «Le travail est la cause de toute dégénérescence intellectuelle, de toute déformation organique ». Dans une société capitaliste, on ne peut retrouver les bases de ce qu’est un Homme : il est détruit par le travail. L’amour du travail ne date pas de la nuit des temps et est localisé. Dans l’antiquité, le travail était méprisé et dans les récits bibliques, l’apologie de la paresse est faite. Pour lui, toutes les misères individuelles et sociales des prolétaires viendraient de leur amour pour le travail.
Bénédictions du travail L’idéal des moralistes et philanthropes du XVIIIème siècle était à 12 heures de travail par jour. La société a fait du travail et des ateliers des lieux d’incarcération où l’on ne fait que travailler, tant homme que femme qu’enfant. Mais les