Le déclin anglais
GB place dominante après la 1ère révolution industrielle
Un tableau des progrès économiques du RU après 1870 pourrait être particulièrement brillant. La production de houille double de 1870 a 1910. De même pour l’acier.
Les chantiers navals britanniques restent les premiers du monde. L’industrie britannique a développé un secteur chimique, électrique…
Progrès également en matière de flotte et du commerce extérieur. Une population qui augmente également et des besoins croissants en biens de consommation.
Les signes du déclin :
Les trois dernières décennies du XIXe siècle sont marquées en Grande-Bretagne, caractérisées par une baisse des prix, des taux d’intérêts et des marges de profit et par une insuffisance d’emplois. La croissance de la production industrielle comme du volume des exportations se ralentit très sensiblement.
Il importe de rappeler que la plupart des Britanniques restent à cette époque, convaincus de leur supériorité économique et n’ont aucune inquiétude pour l’avenir. La prospérité de la période mid victorienne repose avant tout sur la croissance des activités économiques, sur l’affirmation d’un leadership industriel mondial et sur l’expansion coloniale outre mer. En 1860, la part du Royaume-Uni est considérable à l’échelle mondiale et européenne.
On peut parler selon P.Bairoch d’économie super-dominante.
Si l’on ne parle pas encore de « déclin » entre 1870 et 1900 on emploie volontiers les termes de dépression industrielle et commerciale.
Les années 1870-1900 laissent apparaître des résultats économiques moins brillants que ceux des années 1840-1860, à la fois dans le commerce, l’agriculture et l’industrie. Ils ne sont jamais pourtant catastrophiques, d’où le terme de stagnation préféré à celui de dépression.
La Grande Bretagne demeure la 1ère puissance commerciale du monde, place qu’elle garde jusqu’à la guerre de 1914. Selon les estimations de P. Bairoch, la part du Royaume-Uni se situe en 1860-1870 autour de 25%