Le fabuleux fabulise
A l'heure où les esprits s'éveillent, un voyageur d'un autre temps apparaît.
Las, ne sachant point se situer, se lança en quête de trouver à manger.
C'est avec Rousseau l'écrivain qu'il va pouvoir assouvir sa faim :
-Mon cher ami, vous me semblez bien affamé ! Est-ce que d'une quelconque façon je puis vous aider ? -Quel geste de gratitude vous avez envers moi. Si cela vous tient à cœur, je ne refuserais point un morceau de pain et un peu d'eau.
Nourris et repu, le voyageur solitaire parla de lui. Ses aventures et son histoire firent rire aux éclats Rousseau. L'inconnu se présentait comme étant Jean de La Fontaine, le célèbre poète. Déconcerté, amusé et plus encore, Rousseau se décida à l'amener aux Roi.
-Majesté, j'ai quelqu'un à vous présenter. Un être extraordinaire je puis vous l'assurer. Prétendant venir du siècle dernier, j'ai préférer vous l'apporter. Louis XV, dans toute sa splendeur, s'adressa à La Fontaine :
-Votre visage m'est familier. Qui prétendez vous être ?
-Jean de La Fontaine Excellence . -La Fontaine ? Vous lui ressemblez en effet. Fort bien, je suis tenté de vous croire.
Rousseau, contrarié : -Majesté, ce vagabond vous a assez fait perdre votre temps. Je vous pris de revenir à la raison.
La Fontaine, faisant face à Rousseau :
-Vagabond ? Ne soyez donc pas aussi cruel !
Le Roi, se levant : -Il suffit ! A ma connaissance, il n'existe qu'un seul moyen de vérifier ses dires. Les actes en disent plus que les mots, n'est-ce pas ?
Depuis maintenant presque un an, le Royaume de France est en guerre face à l'Angleterre. Ne se permettant de faiblir, le Roi se doit de récolter l'impôt afin de se préparer. Cependant, malgré nombre d'avertissements, le peuple refuse de céder ses biens. Trop de taxes, vie trop dure sont les causes de ce refus. Le Roi envoya alors des hommes dans les campagne pour solliciter l'aide du peuple, il serait fort