Le fantastique dans don juan
En premier temps, l'apparition de la statue du Commandeur constitue le premier élément irréel de cette pièce : une statue ne peut pas vivre. Elle représente donc le monde des mort et anéanti donc la règle de vraisemblance. Molière dévoile aisni la fin de son œuvre en confrontant la mort et la vie. La statue, certainement envoyée par le ciel est ici invinscible : Don Juan va mourir. Sept scène après la premièere intervention de la statue, les spectateurs peuvent constater la vie du tas de pierre, puisque le commandeur vient dîner ( il parle, mange, boit, pense, etc…)
Mais cette statue vivante n’est pas la seule à briser la règle.
En un second temps, l'apparition du spectre accentue l’effet d’irréel dans la pièce. En plus de changer plusieurs fois d’aspect, il prévient Don Juan que la fin est proche, et lui offre la dernière occasion de regretter ses actes. Don Juan est peut être lui-même spectateur de la pièce, puisqu’il ne croit pas un seul instant à ces preuves de surnaturel. Molière, accentue cet effet de fantastique en convoquant 3 personnages à l’aide du même spectre : Les Femmes outragées (« femme voilée ») le voile symbolise ici la honte éprouvée par les femmes et leur nombre immense par l’anonymat. Le Temps (« Le spectre change de figure et représente le Temps avec sa faux à la main ») indique à Don Juan sa fin proche, et la vengeance presque accomplie des femmes victimes de son libertinage. Enfin, Dieu est représenté à travers le spectre sous la forme de seconde chance et prévention, une énième et dernière chance de se repentir.
Le dénouement de la pièce est bel et bien fantastique puisque elle se termine sur deux scènes incluant le spectre et la statue. Cette inclusion du surnaturel est accentuée par