Le feu de henri barbusse
Henri Barbusse : (1873-1935) Ecrivain français fin XIXème – début XXème siècle. A obtenu le prix Goncourt en 1916.
Mouvement : Littérature prolétarienne : Courant littéraire qu'Henry Poulaille fut le premier à définir et organiser dans les années 1930. Est défini comme auteur prolétarien tout auteur : né de parents ouvriers ou paysans, autodidacte (ayant quitté tôt l'école pour travailler, ou à la rigueur ayant bénéficié d'une bourse - en général pour devenir instituteur dans le système primaire, « l'école des pauvres », à l'époque où deux systèmes scolaires cohabitaient), et qui témoigne dans ses écrits des conditions d'existence de sa classe sociale.
Le Feu : sous-titré Journal d'une escouade. Prix Goncourt 1916. Carnet de la 1ère Guerre Mondiale. Expérience de Barbusse.
Sujets principaux : Guerre, mort. Desciption d'une bataille, d'un barrage.
Problématique : Comment Barbusse retrace-t'il une expérience vécue personnellement et collectivement ?
Plan détaillé :
I. Les images de la guerre
1° Thème du feu
Champ lexical du feu. Ce terme renvoit au titre. Feu omniprésent dans l'extrait. " flammes ", " tourbillon " ... et verbes. Le feu est constamment associé à l'idée de destruction : incendies, explosions ...
2° Expressions de destruction
Utilisation de verbes et de noms : " tombe ", " échoue ", " on court ", " s"accroche " pour échapper au massacre ; de substantifs " anéantissent " ; " cadavre ", " nappe de sang " souligne la mort et " tourbillons " la confusion.
3° Scène d'enfer
Le narrateur insiste sur l'horrible, l'immense, l'incertain. Adjectifs soulignent l'action poussée à son paroxysme. --> apocalypse ? Avec " au-delà " qui connote le châtiment divin. Images apocalyptiques complétées : insistance sur le feu, les formes : " faces étranges ", " espèces de cris ".
II. Expérience individuelle et collective
1° Présence narrateur/acteur
1ère pers. du sg., point de vue interne. Verbes de perception