Le funambule
I LE FUNAMBULE, UN ARTISTE HORS DU COMMUN
a) Un artiste dévoué L’artiste est hors du monde où il vit. Il n’est qu’absorbé par son travail. Dans ce texte, le funambule est totalement soumis à son fil pour réaliser sa passion. Premièrement, On peut remarquer que Jean Genet nous fait partager sa connaissance du funambulisme avec l’utilisation de la première personne du singulier « je », ce qui nous permet de dire que ce qui sort de sa bouche est ce qui est vrai et on se doit de le croire ! Ce qui va renforcer l’idée du texte : le funambule est soumis et dévoué. Sa gloire est permise grâce à son fil. Le fil n’est plus qu’un simple matériel pour réaliser un spectacle, il devient un accompagnateur. On relève la personnification du fil avec « Le fil était mort » répété deux fois pour amplifier son aspect matériel. Puis, on remarque le fait qu’il devient vivant tel un humain avec ces termes « mort, aveugle et muet qui passe à la vie et parle puis en fin de texte il chante », avec aussi l’obtention d’une « âme » et d’émotions : « nostalgie », « joie ». En clair, il devient un être magique, incroyable, tel la créature dans Frankenstein qu’on aurait doté d’une vie. De plus, le fil n’est pas comme tout autre matériau, il est bon. - On a dès lors une valorisation de l’objet par certaines qualités : Malignité, gratitude, force (renforcer par une allitération en r prouvant la dureté du matériel). On aperçoit même un défaut mais qui est bloqué entre deux termes mélioratifs ce qui permet de l’oublier et de garder le côté positif du fil de fer. - En fin du texte on relève des questions rhétoriques : « qui donc.. », « et que luimême.. », ce qui permet de montrer que grâce à la compréhension entre le fil et le l’artiste et grâce à la soumission de celui-ci, le spectacle est plus que réussit. Il se trouve que ce texte est un vrai recueil à conseils pour entretenir ce fil de fer. On retrouve la forme du conditionnel partout : « demande-lui », «