Le graal
Dans les illustrations tardives consacrées au Graal on trouve des Graal bien représentés (Vers le XVIème siècle) sous forme de calice qui ressemble au calice de la messe.
Si nous revenons au texte de Chrétien, dans le vers où le Graal apparaît, Chrétien le dissocie vers 3208 « un » (article indéfini). Pour nous, il n’y en a pas 50.
V.6204 : Chrétien fait parler un personnage qui essaie d’expliquer ce qu’est le Graal. Il dit à Perceval ou au lecteur : « Ne croyez surtout pas qu’il y est dans le Graal ni un brocher, une lamproie ou un saumon ».
L’étymologie :
Les romans du M-A postérieur à Chrétien donnent une étymologie fantaisiste.
Graal serait à rapprocher de « Gré ».
Il a contamination de deux ou trois mots :
Gradalis : croisement.
Crater (grand récipient)
Vas Garale (petit récipient qui servait à mettre sur la table une sauce que les romains adoraient) Cratis (claie = panier en osier qu’on se servait pour faire sécher des figues, tomates, fromage…).
Trois mots susceptibles d’avoir contribuer à l’élaboration du mot Gradalis.
Chaudron magique qui produisait une nourriture qui était réservée aux braves.
Cette boisson et viande avait été dérobée au Dieu.
Ces chaudrons donnent le pouvoir de ressusciter les Guerriers.
Le chaudron de l’image est conservé au Musée de Copenhague : outil sacré qu’on a pu être identifier grâce aux représentations celtiques.
Il y a aussi des réminiscences de la mythologie celtique. Celle-ci a pu nourrir l’imaginaire de Chrétien et l’objet se trouve à la croisée de plusieurs religions.
Le texte serait orienté de plus en plus vers une christianisation qu’on ne peut pas lire d’emblée dans le texte.
Patène : petite coupelle sur le couvercle du calice, permettant de mettre une Hostie à part.
C’est une demoiselle qui porte ce ciboire ce qui est normalement inconcevable donc, cette interprétation est à prendre avec des pincettes ; de plus, tout le monde devrait se mettre à genoux si c’était