Le grand piaget
Jean Piaget est né en Suisse en 1896. Très tôt il s’intéresse aux sciences naturelles. Dès l’âge de 11 ans il publie son premier article sur les oiseaux albinos dans un journal d’histoire naturelle. A 22 ans il rédige sa première thèse sur les mollusques du Sud de la Suisse. Par la suite Piaget délaisse la zoologie pour se consacrer à la psychologie. En 1925, il devient professeur de psychologie, de sociologie et de philosophie des sciences à l’Université de Neuchâtel, en Suisse. Il sera également professeur d’histoire de la pensée scientifique à l’Université de Genève, puis de psychologie expérimentale. Piaget sera notamment le seul professeur suisse invité à enseigner à la Sorbonne de 1952 à 1963.
C’est à Paris, au sein du laboratoire d’Alfred Binet que Piaget commence ses premières recherches sur les processus cognitifs des enfants. Après deux années de travail, Piaget décide de s’intéresser au développement mental de l’enfant, en s’interrogeant sur la manière dont se construit l’intelligence. Face à une question posée, Piaget s’aperçoit qu’un enfant de jeune âge va donner une réponse qualitativement moins élaborée qu’un enfant plus âgé. Ce constat ne constitue pas pour Piaget un manque de connaissance chez le jeune enfant mais tout simplement une manière différente de penser. Ainsi Piaget va mettre en avant le besoin qu’à l’enfant d’agir dans le cadre de son propre développement intellectuel. IL passer sa vie l’élaboration de sa théorie cognitivo-constructiviste en s’intéressant à l’origine des connaissances et aux mécanismes permettant à l’enfant de construire son intelligence. Il décrira le développement cognitif comme un processus d’apprentissage continu de la naissance jusqu’à l’âge adulte. Il appellera cette science l’épistémologie génétique. La théorie de Piaget aura une grande influence dans le monde de la psychologie et de l’éducation à travers le monde. Piaget se consacrera à la recherche jusqu’à sa mort en 1980, à l’âge de 84