Le horla exposé
Histoire:
On peut très bien imaginer ce livre comme un journal intime, le narrateur s'y exprimant à la première personne. Il nous rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Il finira par incendier sa demeure et, dans les dernières lignes de la nouvelle, face à la persistance de cette présence, il entrevoit la mort comme ultime délivrance. L'aspect fantastique du récit vient du doute créé chez les lecteurs quant à la démence du narrateur – ou à la réalité des faits qu'il rapporte : sa cohabitation avec un être surnaturel. Dans ce livre le narrateur raconte sa folie et la terreur qu'il subit. Le Horla, un être surhumain, le terrasse chaque nuit et boit sa vie. Cette folie le conduira à de nombreuses actions, toutes plus insensées les unes que les autres. Il en viendra même à mettre le feu à sa maison et laissera brûler vif ses domestiques. Maupassant souffrait lui-même de troubles : il avait l'impression de se voir à l'extérieur de lui ou qu'il était étranger à la personne qu'il voyait dans le miroir. Le Horla est l'aboutissement d'une série de contes qui font référence à un sentiment de double puis à un être monstrueux ou surnaturel.
Exposition des personnages principaux
Plusieurs expériences mènent le narrateur à la conclusion suivante : un être invisible, qu’il nomme le Horla, est venu faire de lui son esclave. Son miroir ne lui renvoie d’ailleurs plus son reflet. La seule solution paraît la destruction par le feu. C’est ainsi que le diariste incendie sa maison où il croit avoir enfermé l’être invisible, tuant ses domestiques.
La domination du Horla sur le narrateur
Au début de l’histoire on se demande s'il est possible de maîtriser le Horla. Le narrateur ne sait même pas s’il existe (emploi du pronom "on" pour le désigner). Le Horla domine le narrateur,