Dans la nouvelle littéraire “Une vendetta”, l’espace contribue au drame en révélant les difficultés physique et psychologique auxquels aura à faire face la vieille tout au long de sa quête. Par exemple, les lieux deviennent des obstacles pour la vieille. En effet, le champ lexical du danger, regroupant des / mots tel que « Hérissé », « Coupure », « Abrupte », « Terrible », « Lambeaux » et plusieurs autres, glissés à travers la description des lieux montre une partie des obstacles qu’aura à affronter la vieille veuve pour réussir sa vendetta. De plus, plusieurs extraits dont « de l’autre côté, la contournant presque entièrement », « gigantesque corridor » ou encore « l’autre côté du détroit » font référence à la distance qui sépare la mère et le meurtrier ce qui / ajoute encore des embûches à l’héroïne. Par ailleurs, les lieux fréquentés par la vieille qui reflètent son état d’esprit créent aussi à leurs tours des effets dramatiques. « Toute seule, tout le long du jour, assise à sa fenêtre » ou encore « Elle s’enferma auprès du corps avec la chienne » sont deux extraits qui montrent la solitude que ressent la veuve Saverini après la mort de son fils. Durant ces / périodes d’enfermement, les seuls espaces décrit dans l’histoire sont clos et fermés telle la maison ou la chambre. Parallèlement, des comparaisons peuvent être faites entre les descriptions de l’espace et la veuve elle-même. À un certain moment, la vieille regarde du matin au soir à l’extérieur / vers Longosardo, là ou le meurtrier de son fils se cache. On peut établir un lien avec l’extrait « La ville, […], regarde, […], la côte plus basse de la Sardaigne », la ville et la vieille faisant la même chose, on y trouve une impression d’une seule et même personne ce qui ramène les caractéristiques de l’espace à la vieille… / En somme, c’est ainsi que l’espace révèle les difficultés physique et psychologique qu’a à affronter la veuve Saverini.
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