Le héron - la fontaine analyse linéaire
Situation initiale : vers 1 à 6. "Un jour" : mise en place d'une histoire intemporelle. Présentation du personnage principal tout en longueur -> mise en valeur de sa finesse physique avec le rythme ternaire "longs pieds", "long bec", "long cou". Il est surélevé donc peut-être hautain. Majuscule = personnification ≠ "emmanché" présenté comme emboîté donc objet. Présence du "je" -> crée une connivence avec le lecteur à l'égard du héron vers 3, 4, 5 -> imparfait de narration comme dans les contes. "Ma commère" vers 5 personnifiée, elle est familière, une amie, de même que le brochet -> connivence. Chiasme qui permet de relier les deux poissons.
Élément perturbateur : vers 9, le "mais" adversatif qui marque une coupure. Vers 7, mise en place de l'irréel du passé avec le verbe "faire" au subjonctif passé -> le héron ne le mangera pas. L'erreur se met en place avec "croire" au vers 9 -> le doute. Vers 11, le héron est présenté comme difficile, coquet, méticuleux, "il vivait de régime". Donc deux aspects : un animal et un humain. À mi-chemin entre les deux car "Héron" ≠ "oiseau".
Péripéties : connecteur temporel "après quelques moments" vers 12 -> on avance dans l'aventure. Arrivée de nouveaux personnages. Rapetissement de la proie -> les poissons sont de plus en plus petits. Les tanches sont également personnifiées, "l'oiseau" est mis en valeur car à la fin du vers, présenté comme appartenant au monde animal, mais évolue car au vers 15, "mets" est utilisé pour l'homme, comme "ne lui plut pas". Vers 18, début du dialogue -> monologue intérieur qui rend plus vivant et enlève l'ennui du récit. Rythme ternaire qui permet au héron de s'épancher sur son malheur. Passage d'une péripétie à une autre au vers 20. Esthétique de la brièveté