Le japon et l'occident
Les Romains avaient vraisemblablement connaissance de la présence d’un archipel au-delà de la Chine grâce à la Route des Épices et celle de la Soie, qui jouait un rôle essentiel dans la mobilité entre l’Orient et l’Occident. Elle a ainsi été empruntée par les Parthes (tous les cavaliers nomades qui débordent sur l'Est de l'Iran), puis par l’Empire Sassanile (Dynastie qui régna en Perse du IIème siècle après JC jusqu'à la conquête Arabe en 651).
Cette route fut aussi empruntée par Marco Polo (1254 – 1324), qui venait de la ville la plus riche de l’époque. Ce dernier a 17 ans lorsque son père (absent à la naissance de son fils) et son oncle, Matteo Polo, reviennent d'un long voyage en Asie centrale où ils ont rencontré l’Empereur Mongol de Chine Kubilaï Khan, petit fils de Gengis Khan. Marco Polo sera à son service entre 1274 et 1292.
En 1298, il dicte l’ouvrage : « Le Devisement du monde », que l'on trouve aussi sous le titre « Il Milione » ou « Le livre des merveilles ».
Ce livre retrace les aventures de l’explorateur marchand vénitien Marco Polo qui a vécu à la cour de Khan Kubilaï. Quand il parle du Japon, qu'il dénomme Cypango (variantes Cipango, Cipangu), du Vietnam, de la Birmanie, c'est que Kūbilaï Khān y envoyait des armées.
La forme Cypango, prononcée Tchipan’go en italien, correspond au chinois 日本国 (« rìběnguó » en hanyu pinyin : « pays de la racine du jour », ou encore « Empire du soleil levant »), prononcé Jepèn-kwo en mandarin. La forme 日本 (hanyu pinyin : rìběn « racine du jour »), prononcée Jepèn en mandarin, est à l’origine du mot Japon.
Le marchand italien, fut ainsi le premier occidental à parler de Cypango, et à colporter la légende de fabuleuses richesses. (Selon les historiens arabes du IXème siècle, même les chaînes des chiens étaient en or !) Marco Polo n'a décrit, avec une certaine dose d'imagination, que la première tentative de 1274, durant laquelle une partie de l'armée