Le jeu dans fin de partie
Le jeu -> le verbe jouer est utilisé par Hamm et Clov ; nous sommes engagés dans une partie mais nous ne savons pas laquelle. Ce terme apparait pour la première fois à la page 14.
I. Jeux d’enfants
Une série d’objet appartient au monde de l’enfance
Le chien page 55 qui apparemment a déjà été beaucoup utilisé ; Il lui manque une patte = doudou usé.
La dragée (ce qu’on offre principalement à un baptême) : inadapté à la bouche d’un vieillard.
Langage enfantin
Confusion dans les mots page 49 (coite/coïte) et page 37 (idée du pouls/poux)
Histoire aimée comme les enfants
Histoires d’enfants = ressassement / page 34 : histoire de Nagg du tailleur et page 105 : chanson de Clov.
Gestuelles
Clov prend l’escabeau comme un enfant qui n’arrive pas à atteindre les choses.
Hamm est très capricieux, comme un grand frère avec son petit frère page 41-42.
La scène devient donc un air de jeu.
II. Comparaison avec le divertissement pascalien
Pascal -> philosophe du XVIIème siècle. C’est l’écrivain des Jansénistes avec Les Provinciales. Il reprochait aux Jésuites la casuistique. Il est mort assez jeune et a consacré sa vie à la recherche de Dieu. Tout ce qui n’est pas recherche de dieu est divertissement.
Nous retrouvons le problème du divertissement Pascalien de Fin de partie : les personnages sont enfermés et angoissés. Il provoque le divertissement pour ne pas penser au vide de leur existence, donc ils jouent ; tout ca pour ne pas avoir à s’interroger sur l’essentiel, le sens de leur vie.
Occupations principales -> Les conversations ( ~ divertissement) sont le propre du théâtre. Ici, c’est une parodie parce qu’il n’y a aucune parole intellectuelle mais parle quand même (de rien) car ils craignent le silence page 86.
Un roi sans divertissement pour Pascal n’a aucun intérêt.
Hamm est comme sur un trône (sa chaise roulante) et demande à Clov de le divertir (en lui parlant). C’est un peu comme un jeu d’échec -> Roi : Hamm / Fou