Le joujou du pauvre
Ce poème est en prose. Le premier paragraphe entend que ce texte a une morale, un message à faire passer (« Je veux » + usage de l'impératif présent pour impliquer le lecteur et lui dire ce qu'il doit faire « remplissez », « faites-en »).
Puis avec le paragraphe 2, nous entrons dans l'histoire de ce poème.
Le chiasme des débuts des paragraphes 2: « Sur la route, derrière la grille » et 3: «De l'autre côté de la grille, sur la route » mettent en valeur l'opposition entre les 2 mondes qui ont seulement en commun un enfant avec un « joujou ».Et comme l'auteur le dit-lui même, la gille devient le symbole de ces 2 mondes différents (« à travers ses barreaux symboliques ».
Dès le début, nous nous rendons compte que l'opposition est la figure incontournable du poème.
Dans le paragraphe 2, on a une description méliorative de l'endroit « joli château », « vaste jardin », « la blancheur », « frappé par le soleil » ainsi que de l'enfant « beau et frais », « si plein de coquetterie » et du jouet « splendide joujou ».Cette description est totalement opposée avec celle péjorative du paragraphe 3 avec un lieu « entre les chardons et les orties » où se trouve un des « marmots-parias pâle, chétif, fuligineux » recouvert de la « répugnante patine de la misère ».
Cette opposition est d'ailleurs symbolisée par l'antithèse « Le luxe, l'insouciance et le spectacle habituel de la richesse, » et « de la médiocrité ou de la pauvreté ».
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