Le labyrinthe
Souvenir d’enfance avec Alice au Pays des Merveilles, dessin animé que j’avais alors peu apprécié car trop dérangeant, n’en comprenant pas, bien évidemment , le sens caché.
Souvenir de préadolescence au collège lorsque nous avions étudié « Thésée et le Minotaure ». J’avais adoré !
Une des nombreuses mythologies grecques, dont il y a toujours une leçon à tirer, une histoire à message dont le sens ne nous est pas révélé d’emblée. Une histoire qui procure de quoi penser au lieu d ‘exprimer une pensée.
Est-ce le labyrinthe qui m’a amenée à lui ou la Franc-Maçonnerie ?
Je ne peux, en effet, m’empêcher d’établir un parallèle entre le parcours du labyrinthe et celui de l’Initiée que je suis.
I. ETYMOLOGIE
Le mot grec « laburinthos » a été utilisé pour la première fois par l’historien Hérodote (484-420 av JC) qui aurait attribué ce nom au 1er labyrinthe connu construit en Egypte au Moyen-Empire entre 1844 et 1797 av JC, à Hawara, dans la région du Fayoum, en bordure du lac Moeris, proche du tombeau du pharaon.
Il aurait été visité plus de 2000 ans plus tard par le géographe romain STRABON (58 av.JC-21 ap.JC).
Dédale qui construisit le labyrinthe crétois de CNOSSOS (au centre duquel se trouvait le Minotaure) prit d’ailleurs son modèle en Egypte.
En France c’est pendant le Moyen-Age que le labyrinthe sera intégré aux cathédrales avant que d’être détruits pour la plupart.
Il figure également sur les frontispices de certains manuscrits alchimiques.
II. LES DIVERSES REPRESENTATIONS DU LABYRINTHE
En analysant le mot « hawara « en langue égyptienne on s’aperçoit que ce nom n’a pas été choisi au hasard. Il désigne la fonction du labyrinthe qui est de protéger l’accès du lieu sacré qu’est la pyramide royale.
Ainsi nous est révélé le sens originel du labyrinthe qui est une sorte d’enceinte fortifiée à l’intérieur de laquelle se trouvait enclose la totalité d’un territoire