Le libéralisme conservateur de la Monarchie de Juillet
La monarchie de juillet pose le problème de la légitimité, née d'une révolution populaire, libérale (conflit entre les libéraux et Charles X) et nationale (Chambre des députés représentant la nation) (Delacroix)
Le Ralliement de La Fayette à Louis Philippe (31 juillet 1830) – l'accolade à l'Hôtel de Ville
→ LA NATION FAIT LE ROI
Louis Philippe a bonne presse chez les libéraux, il a fait partie de l'armée révolutionnaire, il représente une certaine rupture avec les Bourbons (notamment dans l'image, c'est un roi citoyen et bourgeois)
18 années de paix sauf pour la conquête de l'Algérie commencée par les Bourbons ou sur quelques territoires
Années d'élargissement d'horizons culturels (presse, instruction), accélération de la révolution industrielle, politisation des français, expérience d'une démocratie locale, développement économique et intellectuel,
Participation politique néanmoins réservé à une élite puis qui découlera sur un immobilisme de plus en plus conservateur avec le temps
I – L'âge d'Or du libéralisme parlementaire
A) Révision de la Charte
Aux lendemains des 3 glorieuses, Louis Philippe va réviser la charte pour quelle soit conforme à un régime parlementaire à l'anglaise.
La charte n'est plus octroyée mais acceptée par le roi dans le cadre d'un CONTRAT avec la nation
Suppression de l'Art. 14
Les ministres sont responsables devant le Roi et devant les Chambres
Les Chambres ont l'initiative les lois au même titre que le roi (les séances sont publiques)
Les pairies héréditaires sont maintenant nommées
Catholicisme =/= religion d'état → les 3 confessions sont mises sur le même plan, plus de discrimination à l'encontre des Juifs
→ La souveraineté est bien dans la nation, on adopte le drapeau tricolore, et le roi est « roi des Français »
→ Pratique parlementaire qui s'instaure (bien que Louis Philippe va être tenté de mener un politique personnelle entre 36